Danba-Bamei

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Après avoir attendu plus d’une heure dans une voiture frigorifiée nos compagnons de route pour Tagong, nous nous sommes rendues finalement à Bamei. Bamei est un des seuls villages qui sépare Danba à Tagong. Toute cette région n’est plus composée que de petits villages éparpillés à

4000 mètres

d’altitude. L’un de nos compagnons de route était un policier sentant, par ailleurs, très fort l’alcool. Une fois arrivées dans son village, il nous requit soudainement, et avec force empressement, de le suivre, ce que nous fîmes. Arrêtées dans ce hameau perdues dans l’ouest du Sichuan, nous savourâmes les premiers effets de l’altitude : la sérénité de l’âme.

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Récupérant de sa cuite de la vieille nous avons laissé notre hôte dans un salon de thé, puis nous sommes allés explorer les environs du village. Nous fîmes face à nos premières tempêtes de poussières (et de détritus), nous fûmes émerveillées par la beauté des habitations et des vêtements des femmes tibétaines, les yacks et les chevaux sauvages semblaient, par leur aise, être tout aussi villageois que les grands et costauds tibétains (leur physionomie est tout à fait différente d’un Han).

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J’ai eu le plaisir de valider une croyance occidentale (en Chine faut faire attention où on marche ya pleins de trous partout)…Vous l’aurez compris je me suis retrouvée une jambe enfoncée

1 mètre

sous terre, déchirant par la même occasion mon jeans préféré ! Moment assez comique (mais j’ai encore la marque, pas si drôle finalement).

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LE trou! (oui je sais il est assez visible, mais quand je cours après virginie, j'oublie tout et oui, je vous autorise à sourire...)

Après une nuit glacée dans la chambre de notre ami, nous partîmes le lendemain matin pour Tagong. Les paysages dans cette région sont tout simplement à couper le souffle. L’aridité de l’altitude fait recouvrir aux montagnes un manteau oscillant entre le jaune et l’orange, et au milieu de ce désert végétal, seules émergent les promesses d’une spiritualité de plus en plus forte. Nous fîmes une halte dans un hameau où les cimes des montagnes étaient entièrement recouvertes des drapeaux de toutes les couleurs, offrant au vent glacial, une peau multicolore à caresser. Et dans ce silence religieux, seul le vol impérial des aigles faisait sourcilier l’oreille.

Comments

[vero]

De belles photos, des commentaires captivants, revoilà ma zézé, enfin !

[vero]

On peut aussi dire que tu as validé le proverbe qui dit que l'amour rend aveugle... Il était quand même visible ce trou !

[Imbert Nathalie]

Coucou, Bon les vacances sont finies ??? Vous êtes rentrées entière c'est déjà ça, car lorsqu'on voit le "trou", on se demande comment tu n'es pas passée toute entière dedans ! Gros biz à toutes les deux et à ++++